mardi 28 août 2018

La reprise de la vie (sociale) après celle de maman au foyer

Victoria a 8 mois. Depuis fin décembre 2017, je vis quasi exclusivement pour elle. Mes journées, semaines, mois sont rythmés par elle. Et elle va entrer à la crèche début septembre.

Je me sens nostalgique de ce temps-là. Déjà, de celui où j'étais enceinte, je me souviens de tout, de ma joie de découvrir un trait rouge sur le test de grossesse, à celle de découvrir ce bout de chou sortir de mon corps.

Cela fait presque une année depuis mon congé maternité, et je me revois en 2017 à la même période, avec mon gros ventre, avec la hâte de découvrir celle qui vivait en moi. Vivant la grossesse à pleines dents, de l'été à l'hiver, maillot de bain gonflé à manteau difforme. La vie sommeillait dans mon corps. J'avais hâte, mon Dieu ce que je l'attendais. Pensant à l'appeler Marie le soir du Réveillon de Noël...

Je me souviens de tout : du jour où j'ai vu Elsa et Greg l'après-midi, des premières contractions à 17h et de cette nuit-là, cette nuit où tout changea. De notre départ précipité dans les rues sombres et froides de Saint-Germain-en-Laye. De la salle de travail et de ces pénibles heures à attendre et souffrir ... jusqu'à la délivrance. Ma princesse dans mes bras.

Cette même princesse qui est en train de se mettre debout dans son parc. Et que je vais amener le coeur lourd à la crèche pour sa semaine d'adaptation en septembre.

Le temps passe, on nous le dit souvent "tu verras, ça passe vite", c'est on ne peut plus vrai.

Il y a un temps pour tout, j'ai bien profité d'elle, je l'ai vue se développer de nouveau-né immobile en bébé vif et agile, j'ai entendu ses premiers mots, je l'ai aidée à se relever lors de ses premières petites chutes, je l'ai vue sourire, j'ai réussi à la faire rire aux éclats ... je l'ai consolée et l'ai endormie de nombreuses fois dans mes bras de maman.

Je sais bien que je ne m'absenterai plus aussi longtemps pour mon prochain enfant. C'était ma chance, la cartouche est vide.

Je vais entrer dans la routine métro/boulot/dodo - crèche/bouffe/bain. Comme beaucoup de foyers. Je vais m'y habituer, on s'habitue à tout. 

Le plus dur est de retourner au travail après de longs mois d'absence. Le come back sera difficile, tout comme la séparation d'avec ma fille. Mais ainsi va la vie.

Note de nostalgie sur ce 28 août 2018.

Pensée à toutes les mamans qui vont aussi laisser leurs petits bouts de choux à l'école ou qui se séparent pour la première fois. Serrez-les fort contre vous, respirez leur odeur et laissez les partir un peu !




samedi 18 août 2018

La poussée des dents

Ca y est, notre petite Victoria a eu deux petites quenottes qui ont poussé à ses 6 mois et demi. YOUPIII, elle a deux incisives en bas, et c'est trop chou !

Et le mieux dans l'histoire, c'est qu'elle n'a pas (trop) l'air de souffrir : pour l'instant, pas de pleurs ni de manifestations de douleur intense.

Si, aujourd'hui, elle n'a pas voulu se coucher pour la sieste, refusait le biberon (ou juste pour mettre la tétine contre ses gencives), et chouinait pas mal ... donc on lui a donné un peu de doliprane pour bébés.

Notre médecin nous a dit que pour les poussées dentaires, il n'y a malheureusement rien à faire, si ce n'est leur donner du doliprane. Beaucoup de parents mettent une crème antalgique type dolodent, mais apparemment, ce n'est pas si efficace que le doliprane, alors on lui en a donné pour la calmer. Cela a été très efficace, elle n'avait plus l'air de souffrir et s'est endormie.

Sinon, on opte pour les anneaux de dentition que l'on met au réfrigérateur pour apaiser la zone douloureuse avec du froid.

Voici un dessin illustrant les poussées dentaires selon les âges des enfants (en moyenne, bien sûr) :


Il me reste plus qu'à vous souhaiter bon courage !